Traces éphémères, sable Sahara,
De ceux qui y sont passés, marquant ces pas,
De ceux retournés au bercail,
Rêvant de paix et de retrouvailles
Tanné des aubes et couchers,
Du summum des Askias perché
Fleuve Niger écarte tes dunes,
Voix et récits retrouvent tribune
D'une terre où les vents ont effacé les pas de ceux qui ont quitté, restés, venus ou retournés.
Ici, il semble que les alizés et les pas sont dans un défi éternel, sur les traces des épopées d’autrefois.
L’harmattan transporte la poussière. Mais aussi, son vent souffle sons et histoires. Entendez-vous leurs voix ?
Et quand le sable est intact, signifie-t-il la vie ? Ou la survie ?
Ceux qui ont marqué leurs pas, ou pas, distinguent le mirage de la réalité. Ils ont survécu grâce à leur sagesse.
Quand la nuit tombe, le ciel fait défiler ses étoiles. Il illumine les traversées et guide ceux égarés.
Vous êtes-vous déjà demandé quels étaient leurs vœux ?